Ouganda
L’Ouganda se pose au côté de Chine face aux manifestations qui animent Hong Kong depuis plusieurs semaines. Dans un courrier daté du 3 octobre, le ministère ougandais des Affaires étrangères a condamné ces manifestations, estimant qu’elles étaient devenues « violentes et radicales ».
La diplomatie ougandaise n‘évoque pas à mots couverts son ferme soutien pour l’Empire du Milieu et sa politique de « Un pays, deux systèmes ». Mais défend encore plus la « souveraineté » de la Chine et la non-ingérence de pays tiers dans cette crise. « Hong Kong fait partie de la Chine et les affaires de Hong Kong sont des affaires intérieures de la Chine », a poursuivi le communiqué, jetant une pierre dans le jardin de ceux qui condamnent la Chine pour sa répression brutale des manifestations.
PRESS RELEASE: Uganda’s Position on the Situation in Hong Kong pic.twitter.com/ToterSl7Sj
— Uganda Media Centre (@UgandaMediaCent) October 3, 2019
Comme de nombreux pays africains, l’Ouganda entretient de bonnes relations, notamment économiques avec la Chine. Kampala est semble-t-il, le premier pays africain à réagir officiellement à cette crise qui oppose Pékin à Hong Kong.
Hong Kong traverse depuis juin sa pire crise politique depuis sa rétrocession à Pékin en 1997, avec des actions quasi-quotidiennes et des confrontations de plus en plus violentes entre forces de l’ordre et protestataires masqués. Les militants pro-démocratie expriment ainsi leur ressentiment à l’encontre de Pékin, et dénonce le recul des libertés et la violation, selon eux, du principe “Un pays, deux systèmes” qui a présidé à la rétrocession de l’ex-colonie britannique à la Chine en 1997.
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